Gestion portuaire : comment digitaliser les ports de plaisance ?

Gestion portuaire : comment digitaliser les ports de plaisance ?

Comment fonctionne un port de plaisance ? Quelles sont les missions d’une gestion portuaire au quotidien ? Comment optimiser la gestion portuaire ?

Ce sont sur toutes ces interrogations que l’équipe Nauticspot a décidé de se pencher. Leur constat : il existe une opportunité non exploitée par les capitaineries pour gagner en attractivité grâce à une meilleure gestion portuaire.

Fin de la gestion portuaire manuelle

Hier encore la gestion portuaire fonctionnait de la manière suivante en 5 étapes :

1. Relevé de plan d’eau

Ronde d’un agent muni d’un stylo et d’un papier pour relever l’inventaire des places libres et occupées sur tous les pontons. Une tâche chronophage, notamment pour les grands ports.

Pour les zones de bouées de mouillage, un agent à bord d’une embarcation doit sortir du port pour faire le tour de toutes les bouées. Une action qui nécessite une consommation importante de carburant.

2. Mise à jour du logiciel portuaire

Une fois le relevé de plan d’eau terminé, une mise à jour manuelle est nécessaire pour actualiser le logiciel portuaire. Il deviendra alors obsolète dès la première sortie d’un bateau.

3. Appel des plaisanciers absents

Les plaisanciers qui n’ont pas informé de leur départ en croisière sont contactés.
La capitainerie a besoin de connaître leur date de retour afin de disposer de leur place pendant leur absence pour augmenter la capacité d’accueil en escale.

Malheureusement une fois en mer, les plaisanciers sont difficilement joignables.

4. Nouvelle mise à jour du logiciel portuaire

Une nouvelle mise à jour des périodes d’absence et donc des disponibilités est requise. Elle s’effectue de nouveau manuellement dans le logiciel de gestion portuaire.

5. Vérification des postes libres lors d’une demande d’escale

Lors d’une demande extérieure d’un plaisancier désirant de faire escale au port, un contrôle physique ou visuel de la place relevée comme libre le matin s’impose. Ceci, afin de ne pas diriger un touriste sur une place occupée et perdre en crédibilité sur le niveau de service du port.

En pleine saison, cette gestion portuaire se répète plusieurs fois par jour dans beaucoup de ports pour optimiser le remplissage.

Automatisation de la gestion portuaire

Nauticspot a réussi à automatiser toutes ces tâches de la gestion portuaire à travers une seule solution, en temps réel, grâce à l’internet des objets.

L’Internet des objets au service de la gestion portuaire

Pour rationaliser le processus de gestion portuaire, Nauticspot propose un ensemble de produits permettant de communiquer avec le système d’information de la capitainerie. Nauticspot place des capteurs de présence à différents endroits du port afin qu’ils détectent les amarrages et les départs de bateaux. Ainsi les emplacements sont supervisés en temps réel sur le système existant de la capitainerie.

Depuis 2017, ces capteurs ont été :

  • Développés en collaboration avec l’Institut d’Électronique et des Systèmes (IES) de Montpellier, spécialisé en conception de capteurs en milieu hostile, idéal pour notre environnement,
  • Fabriqués à Montpellier et bénéficient donc du label « Made in France »
  • Protégés de toute contrefaçon par des brevets en France et à l’international.

L’inventaire quotidien des capitaineries est alors optimisé à travers une solution connectée des places de port en temps réel, combinant plusieurs capteurs :

  • Shellspot : le capteur de présence au niveau du ponton
  • Oceanspot : la bouée de mouillage connectée

A l’aide de ces capteurs, Nauticspot peut apporter aux ports une supervision des emplacements à l’intérieur et à l’extérieur du port.

Une application pour les plaisanciers et les capitaineries

Grâce à son application mobile, lors de la sortie d’un bateau, Nauticspot interroge le plaisancier sur sa date de retour. Le plaisancier reçoit une notification dans les 20 minutes qui suivent son départ, avant qu’il ne soit injoignable au large des côtes. Ainsi, la capitainerie est automatiquement informée de la période de disponibilité de la place et peut augmenter sa capacité d’accueil en escale.

Enfin grâce à ces objets connectés, le port dispose désormais de statistiques relatives aux comportements de navigation. Il peut organiser au mieux sa gestion portuaire, voire mettre en place des incentives pour récompenser les plaisanciers les plus actifs.

Bénéfices d’une gestion portuaire autonome

Les ports de plaisance ont la chance de pouvoir accéder aujourd’hui à une technologie auparavant réservée à des industries très spécifiques. Les objets connectés permettent non seulement de fournir un service de meilleure qualité aux plaisanciers, mais aussi de réduire les coûts de gestion du port. Il devient en effet inutile de faire l’inventaire des places disponibles à pied ou en zodiac.

La visualisation des places et des bouées de mouillage disponibles en temps réel permet également de pouvoir relouer les places plus facilement et donc de générer plus de revenus.

Enfin, l’application mobile de nautisme gratuite permet de faciliter la communication et les réservations entre plaisanciers et capitaineries.