Depuis plusieurs années, les gouvernements insufflent le développement de politiques et comportements responsables au sein des entreprises et des institutions. Le secteur du nautisme évolue, soutenu par le ministère de la Mer qui encourage la mise en place de ZMEL (zones de mouillage à équipement léger) pour faire face au développement progressif des activités de plaisance, notamment en Méditerranée. Son objectif ? Réglementer le mouillage des navires sur les zones à fort enjeu environnemental.
Nauticspot a pour mission d’accompagner les gestionnaires de port dans leur transition écologique et environnementale et de ce fait: dans la mise en place de zones de mouillage. En effet, Nauticspot prévoit le déploiement de bouées connectées au sein des projets de ZMEL. La startup du nautisme fait bénéficier les ports de plaisance de son expertise d’équipementier nautique innovant. Oceanspot, la bouée innovante de Nauticspot transmet au gestionnaire de ZMEL et par l’intermédiaire d’un logiciel de capitainerie, l’occupation de l’aire de mouillage en temps réel.
Les zones de mouillage sont un excellent moyen pour encourager une gestion durable et efficiente du littoral.
Les aires de mouillage, un levier écologique puissant
La politique visant à encourager la mise en place de ZMEL replace le gestionnaire d’aires de mouillage pour bateaux au centre de deux missions écologiques.
- Garantir la protection de la biodiversité marine locale
En organisant la zone de mouillage, le gestionnaire de port apporte une réponse positive à la dégradation physique des fonds marins, faisant office d’habitats à de nombreuses espèces protégées. Parmi eux les herbiers de posidonie, le coralligène, le zostère etc. Le gestionnaire de ZMEL doit également assurer la non-altération des paysages, sur le plan écologique
- Sensibiliser le public aux nouveaux usages d’une plaisance responsable.
La communication peut concerner les plaisanciers, les professionnels de la plaisance (ports, loueurs de navires), les pêcheurs professionnels, les usagers, etc. À travers la communication sur les projets de ZMEL, le gestionnaire peut également aborder des sujets plus étendus comme les aires marines protégées, et la gestion des déchets.
Face à l’augmentation du nombre de plaisanciers, le mouillage des navires est un enjeu environnemental majeur pour les communes du littoral. Les zones de mouillage participent directement à la réduction d’externalités négatives. En effet, le contrôle du nombre de navires au mouillage permet une régularisation de la fréquentation et donc des émissions d’hydrocarbures et des eaux grises.
La mise en place de zones de mouillage permet également de limiter les mouillages sauvages et les ancrages forains ainsi que leurs dégâts sur les milieux marins.
Le développement des ZMEL permettra aux gestionnaires d’offrir aux plaisanciers des conditions d’accueil compatibles avec la préservation des fonds marins.
Le mouillage en ZMEL, des équipements légers pour un usage efficient
Le déploiement de ZMEL offre une gestion durable du littoral. Les nouveaux acteurs de l’industrie nautique innovent au service de la protection des océans.
Parmi ces nouveaux équipements, la bouée connectée écologique Oceanspot. Cette innovation développée par Nauticspot a été déployée dans plusieurs aires de mouillages en Méditerranée, mais aussi en Polynésie et dans les Caraïbes. Combinée à un logiciel portuaire, cette bouée connectée donne une dimension supplémentaire à la réduction d’externalités négatives sur le littoral.
En communiquant en temps-réel l’occupation de chaque bouée au gestionnaire, cet équipement automatise l’inventaire, ordinairement réalisé par un agent du port, à l’aide d’un zodiac et d’un TPE. Cette tâche chronophage et gourmande en carburant doit être réalisée plusieurs fois par jour en période de forte fréquentation, notamment pour procéder à la facturation.
Là encore, la bouée connectée est un atout de taille. Grâce à sa technologie, elle informe instantanément le gestionnaire lorsqu’un bateau s’amarre. Il peut dès lors intervenir pour contacter le plaisancier, et procéder à la facturation. La réservation peut se faire à distance grâce à un QR code fixé sur la bouée qui redirige le plaisancier vers le portail dédié. La facturation et donc la comptabilité de l’entité gestionnaire devient plus simple et plus saine.
La gestion automatisée des aires de mouillage représente un réel gain sur le plan opérationnel et financier. Elle présente aussi de nombreux avantages pour le personnel employé, qui soulagé de tâches peu valorisantes, peut-être affecté à des tâches à forte valeur ajoutée :
- Sensibilisation des usagers
- Assistance à l’amarrage
- Gestion des infrastructures
- Interventions spéciales
Cette nouvelle offre de services est créatrice d’opportunités de revenus.
Soyons Zen au sein de la ZMEL
L’essor du nautisme et la hausse du nombre de plaisanciers encouragent une forte fréquentation sur le plan d’eau. Entre voiliers, bateaux à moteur, jet skis et autres VNM, les risques humains et matériels sont conséquents ; proportionnellement à l’augmentation du nombre de bateaux. Chaque année, de nombreux accidents ont malheureusement lieu, en particulier des collisions.
Pour pallier ce phénomène, les aires de mouillages aident à organiser les activités de plaisance. En effet, il est plus facile de faire appliquer la réglementation incluant des mesures de sécurité sur une ZMEL plutôt qu’au milieu de mouillages forains. Le gestionnaire de ZMEL veille à la sécurité de la zone de navigation et supervise l’occupation de l’espace maritime.
On préfèrera mettre en place des actions préventives que restrictives. Tout comme la montagne, la mer est un espace de liberté ou chacun doit être sensibilisé et responsable.
La stratégie de gestion des mouillages insufflée par le ministère de la Mer est une réponse efficace et durable au développement des activités de plaisance. Celle-ci doit être encouragée par une mobilité plus propre, et plus respectueuse de l’environnement.
La mise en place d’une ZMEL peut représenter d’importants investissements, qui peuvent faire l’objet d’aides financières auprès de différents organismes (collectivités, ports, CCI, …).
À retenir que les ressources nécessaires à la mise en place de ZMEL représentent peu face aux résultats positifs qu’elles produisent !
